Il revient d’un CHAN réussi. Michée MIKA, milieu de terrain des Corbeaux a été de toutes les batailles dans l’entrejeu des Léopards au Cameroun. Le petit numéro 27 du TPM a les atouts , grâce à ses qualités dans le pressing, à la récupération ou par sa technique dans la conservation de balle pour replacer l’équipe, pour réussir cette campagne de la Ligue des Champions. Nous l’avons interrogé à quelques jours de la réception du CR Belouizdad.

Comment se sent Michée MIKA après le CHAN ?

« Depuis le début de cette saison, je me sens bien. Je travaille chaque jour pour donner le meilleur et aider l’équipe. Je sais que lorsque j'enchaîne les matchs, je me sens encore plus en confiance. Après une longue période de blessure la saison dernière, il me fallait une période pour retrouver ma forme. Au niveau du championnat local, je m'améliorerai défensivement et offensivement mais surtout dans la récupération raison pour laquelle le sélectionneur m’avait emmené au CHAN. Je me sens bien pour un nouveau challenge, la Ligue des Champions de la CAF cette fois-ci. »

Qu’est-ce qui vous a manqué au Cameroun ?

« Face au Cameroun par exemple en quart de finale, il nous a juste manqué l’envie. Le match était à notre portée, il nous fallait juste un sursaut, nous avions les capacités de le faire, mais bon… »

Revenons au TPM, quel rôle au milieu te convient le plus ?

« Je pense toujours à bien récupérer d’abord pour permettre à l’équipe de bien attaquer. Lorsque l’équipe perd le ballon, c’est à cet instant qu’il faut être costaud au milieu. J’aime ce rôle et je travaille chaque jour, dans les récupérations et les transmissions, pour aider l’équipe. »

Que penses-tu du premier match de C1 ce samedi ?

Le CR Belouizdad ne viendra pas chez nous pour apprendre le haut niveau. Les Algériens en général sont toujours techniques, ils aiment jouer même s’ils savent que sur notre terrain nous sommes intraitables. A nous d’être forts dans les duels, de presser et surtout de marquer vite pour les faire douter. Nous devrons bien poser notre jeu, créer des choses pour faire la différence. Ce sera un match très difficile, on va l’aborder comme chaque match, avec l’envie de gagner, ce qui serait synonyme de prendre une option dès la première journée. C’est ça notre objectif ce samedi. »

Au stade sans public, à quoi ça peut ressembler ?

« Nous nous sommes surpassés face aux Gabonais sans les chants d’ambiance dans les gradins. J’avais le sentiment de disputer un match amical alors que c’était le haut niveau du football africain. A Kamalondo, avec l'ambiance les supporteurs bien que trop exigeants acceptent les déchets techniques et encouragent. Avec l’ambiance par exemple, nos matchs sont plus dynamiques surtout au milieu de terrain où nous jouons pour défendre comme pour  attaquer. Au niveau mental, nous avons travaillé aussi cet aspect, l’absence du public, pour avoir la même attitude comme sur un temps fort avec le public qui pousse, cela vous secoue et vous rend plus déterminé. »

Etes-vous prêts à aller loin cette année ?

« Lorsque j’ai repris avec les coéquipiers qui étaient en Tanzanie, j’ai remarqué que tout le monde veut porter l’équipe très haut. Nous avons un bon groupe qui doit maintenant le prouver sur terrain. Je rêve d’une grande campagne en Ligue des Champions. Il est temps de quitter mon lit de rêve et aller travailler pour réaliser ça. »